VU DE LA TERRE

Mon nom usuel est :Grauss, c'est celui de mon mari, il me l'a donné alors je l'ai pris. C'est bizarre au début de changer de nom, et puis à l'époque je jouais un personnage avec un faux corps de grosse (Ginette Top Model) et en plus j'étais enceinte alors ça me faisait plutôt rire de m'appeller madame Grauss.

Théret est mon nom de jeune fille, celui de mon père, de ma famille quoi, il parait que ça veux dire "petite terre", alors naturellement quand j'ai signé le texte "Vu de la Terre" je n'ai pas pu m'empêcher d'indiquer mes deux noms,Théret et Grauss, et puis "la petite terre est grosse", c'est plutôt mignon. L'autre raison qui m'a fait reprendre mon nom de jeune fille c'est mon père, il a disparu il y a 15 ans, alors je lui dédie ce spectacle, car c'est lui qui m'a transmis l'amour de la Terre, de la Nature, pour lui c'était comme une religion. Faire son jardin, se soigner par les plantes. Il était plâtrier mais connaissait mieux les champignons que le pharmacien du village. Il était capable de trouver toutes les plantes sauvages nécessaires à l'élaboration d'un sirop pour la toux, là dans le jardin On aurait dit qu'il les connaissait toutes avec leur nom usuel, leur nom en latin, à quoi elles servent, si l'on prend l'écorce ou la feuille bref, mon père était un véritable botaniste, il avait appris dans son enfance avec un curé passionné. Mon père m'a transmis sa joie de vivre, il était ce qu'on appelle un bon vivant, tout le monde l'appellait Pierrot. Et toute sa vie de plâtrier, il fut habillé tout en blanc avec un beret noir comme le Pierrot des histoires...

Spectacle destiné aux enfants du CP à la 3ème mais visible par les plus grands aussi. Il peut constituer l'introduction ou le prolongement d'un travail pédagogique sur l'écologie. Si les enseignants le souhaitent, le dossier pédagogique est disponible sur demande : nathalietheret@gmail.com 

 Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours été écolo, mon père botaniste et jardinier m'a transmis le respect et l'amour de la terre et de la Terre, alors ce spectacle est arrivé naturellement, pour défendre la vie tout simplement.

Je ne suis pas connue, mais des milers d 'enfants m'ont vu jouer "l'Enfant d'éléphant","Coppélia", "les Cierges magiques", "La mère qu'on voit danser" (compagnie l'Embellie)(http://lembellie2.free.fr/ ), "Tromboline et Foulbazar", "Moi, papa ours?", "Un jour mon prince viendra"  avec la langue des signes, (compagnie Coup de Balai), (http://compagnie-coupdebalai.com) dans les écoles, les bibliothèques, les théâtres, les salles municipales ou encore dans la rue en Automate, en Tournesol, en Gros (compagnie Off), en Joker (compagnie Zazimut).

Dans ce spectacle je parle beaucoup plus que dans les autres évidemment, mais pour ceux qui me connaissent, ne vous inquiétez pas, mon côté mime revient vite au galop et bien sûr je ne peux pas m'empêcher de chanter sur des mélodies brésiliennes ou africaines !

Ce spectacle peut se jouer presque partout, il faut un espace scénique de 4m sur 4m, pas forcément une scène, une alimentation électrique pour 2 projecteurs et un lecteur CD.

Texte déposé à la SACD.
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Pour plus de renseignements, n'hésitez pas à me contacter : 
Nathalie Théret-Grauss  02 54 47 54 11 ou   06 704 758 01 
ou nathalietheret@gmail.com 

Mon nom usuel est :Grauss, c'est celui de mon mari, il me l'a donné alors je l'ai pris. C'est bizarre au début de changer de nom, et puis à l'époque je jouais un personnage avec un faux corps de grosse (Ginette Top Model) et en plus j'étais enceinte alors ça me faisait plutôt rire de m’appeler madame Grauss.

Théret est mon nom de jeune fille, celui de mon père, de ma famille quoi, il parait que ça veux dire "petite terre", alors naturellement quand j'ai signé le texte "Vu de la Terre" je n'ai pas pu m'empêcher d'indiquer mes deux noms,Théret et Grauss, et puis "la petite terre est grosse", c'est plutôt mignon. L'autre raison qui m'a fait reprendre mon nom de jeune fille c'est mon père, il a disparu il y a 14 ans, alors je lui dédie ce spectacle, car c'est lui qui m'a transmis l'amour de la Terre, de la Nature, pour lui c'était comme une religion. Faire son jardin, se soigner par les plantes. Il était plâtrier mais connaissait mieux les champignons que le pharmacien du village. Il était capable de trouver toutes les plantes sauvages nécessaires à l'élaboration d'un sirop pour la toux, là dans le jardin On aurait dit qu'il les connaissait toutes avec leur nom usuel, leur nom en latin, à quoi elles servent, si l'on prend l'écorce ou la feuille bref, mon père était un véritable botaniste, il avait appris dans son enfance avec un curé passionné. Mon père m'a transmis sa joie de vivre, son amour de la terre; il était ce qu'on appelle un bon vivant, tout le monde l’appelait Pierrot. Et toute sa vie de plâtrier, il fut habillé tout en blanc avec un béret noir comme le Pierrot des histoires...

Je suis née en 1966 à Vatan, un village du Berry connu juste parce qu'il est sur l'axe Paris-Toulouse et par son nom qui ne donne pas envie de rester, d'ailleurs je suis partie. Ma mère était couturière puis VRP, mon père était plâtrier, mais aussi botaniste, acrobate, clown, humaniste, amoureux de la nature. Je suis la dernière de 5 enfants,  une sœur et trois frères qui nous ont déjà tous quittés, le 1er quand j'avais 9 ans, le 2ème quand j'avais 30 ans et le dernier est parti en août 2008 voir si ailleurs brillent d'autres soleils.
Après le Bac Arts Plastiques à Châteauroux, je décide de faire une école de mime à Paris. Entre temps j'ai été plongeuse, serveuse, vendeuse de charcuterie sur les marchés de l'Ile d'Oléron, vendeuse de bijoux fantaisie, de jouets, de chichis, de crêpes et de glaces, conductrice de triporteur publicitaire, enquêtrice, puis hôtesse d'accueil, animatrice en centre de loisir ( j'ai le BAFA)...
Montée à la capitale (comme ma sœur, mes frères et un jeune sur trois au village), je commence ma formation de mime à "l'Ecole au Carré"- rattaché au Carré Silvia Monfort- sous la direction de Gérard Lebreton, là j'apprends tout le travail de jeu d'acteur-mime, la technique, la pantomime, le mime moderne, la danse classique avec Margaretta Haim, contemporaine avec Cathy Bois, l'escrime avec Maître Heddel-Roboth, dit Bob, l'initiation aux arts martiaux, à l'acrobatie, à l'anatomie, aux massages, avec Ismaël Smouni. et parfois Alaxendre Del Perougia.
Au bout de 2 ans j'ai un diplôme de mime mais en 1987, les emplois de mime ne courent pas les rues. La rue justement, bonne école elle aussi. C'est là que j'ai commencé à jouer des sketchs de pantomime, à faire l'automate, la manche, ça permet juste de manger et d'habiter un gentil 9 m2. Puis j'ai eu mes 1er contrats dans les salons. Les agences événementielles vous envoient sur toute sorte d’événement, un accueil en statue au musée des arts forains, un autre en automate à l'Olympia, mime suiveur au Carré du Louvre... J'ai fait une tournée  "les Gros" avec la compagnie Off spécialisée dans le spectacle de rue.

J'ai continué à me former : stage de chant avec Christiane Legrand ( oui, oui la sœur de Michel ), celle des Double-Six, puis stage de clown avec Philippe Gaulier, théâtre classique avec Liliane Léotard (conservatoire de Noisiel). Stage de danse moderne avec Gary Moss sur le thème" le Jeu d'acteur au service de la danse", le conte et le récit avec Maryse Poulhe...

J'ai formé aussi; donné des cours de mime, de théâtre, de clown, d'acrobatie et de jonglage à des enfants, à des adultes, puis j'ai accompagné quelques personnes dans leur cheminement professionnel et personnel grâce à mes acquis dans toutes ces formations et expériences artistiques.

En même temps, avec ma complice Maryline Moreau et la compagnie L'Embellie, nous avons monté 4 spectacles jeune public que nous avons joué un peu partout. http://lembellie2.free.fr/

 http://compagnie-coupdebalai.com/

L'alternance entre la scène et la formation est un bon équilibre.